Attiéké

Histoire et origine :
L'Attiéké trouve ses racines chez les peuples Akan de Côte d'Ivoire, en particulier chez les Ébrié, Adjoukrou et Alladjan. Selon la légende, l'Attiéké serait né d'un heureux accident, lorsqu'une femme aurait oublié sa pâte de manioc, la laissant fermenter. En voulant rattraper son erreur, elle aurait cuit la semoule fermentée à la vapeur, créant ainsi l'Attiéké que nous connaissons aujourd'hui.

Préparation et dégustation :
La préparation de l'Attiéké est un processus qui demande du temps et du savoir-faire. Le manioc est épluché, râpé, fermenté, puis égoutté et passé à la vapeur pour obtenir une semoule légère et savoureuse. L'Attiéké est aussi un accompagnement de choix pour de nombreux mets ivoiriens. L'une des combinaisons les plus célèbres et appréciées est sans aucun doute le "Garba", où l'Attiéké est servi avec du thon frit, créant ainsi une harmonie de saveurs et de textures qui ravit les sens.

Un plat populaire et festif :
En Côte d'Ivoire, l'Attiéké est un incontournable des repas familiaux, des fêtes et des célébrations ou il accompagne poissons, viandes et sauces. Il est souvent vendu dans les rues par des femmes portant de grands paniers sur leur tête, et bien evidemment disponible à volonté dans tous les coins de street food. 

Grâce à sa popularité croissante, l'Attiéké est devenu un véritable ambassadeur de la cuisine ivoirienne à travers l'Afrique de l'Ouest.